Notre avis :

Il nous a fallu plusieurs semaines afin de choisir la caféine comme objet d’étude, et davantage encore pour définir notre problématique finale. Si nous avons pris tant de séances pour adopter cette problématique, c’est à cause de notre indécision, mais également en raison de l’appréciation des professeurs, qui n’acceptaient pas nos premières idées de sujet. Finalement, ce choix de problématique s’est opéré en raison du nombre relativement important d’informations disponibles, tant sur le net que dans les ressources sur papier ( telles que les revues, livres de sciences, ou encyclopédies ). De plus, l’avis des professeurs a été déterminant dans ce choix, car après plusieurs propositions infructueuses, enfin notre proposition leur convenait. Pour finir, cette problématique nous permettait de réaliser des expériences à notre portée, ce qui n’était pas le cas de nos premières thématiques.

Notre projet s’est déroulé en plusieurs phases. Tout d’abord, les cinq premières séances ont été consacrées au choix de notre sujet et de notre problématique. Nos premières propositions portaient sur le système solaire, les molécules, sur les propriétés élastiques du chewing-gum, puis enfin nous sommes parvenus à notre sujet actuel : la caféine. Restait encore à définir une problématique. Après en avoir proposé une dizaine, comme les effets de la caféine sur l’organisme, ou sur le système nerveux, ou encore la raison qui fait que la caféine tient éveillé, nous sommes parvenus à notre problématique actuelle. En réalité, cette problématique finale est un mélange de plusieurs de nos propositions, mélange réalisé avec l’aide de nos professeurs, ce qui explique qu’elle ait été acceptée immédiatement. Ensuite, nous avons entamé nos recherches, qui nous ont menées tant sur le net qu’à la faculté de sciences. Nous avons également consulté nombre d’ouvrages, sans y trouver exactement ce que nous cherchions ( la caféine était souvent abordée sous une autre perspective que celle qui nous intéressait ). Nous avons même écrit à l’émission C’est pas sorcier pour tenter d’obtenir une cassette de leur émission sur la caféine, malheureusement sans succès… Par la suite, nous avons réalisé notre expérience d’extraction et d’identification de la caféine, ce qui nous a pris quatre ( voire cinq ) séances. Puis la dernière séance de TPE avec nos professeurs, ainsi que les semaines suivantes, nous avons commencé à rédiger au propre notre production finale sur ordinateur, et à préparer notre présentation orale.

 

L’objectif de notre TPE est de montrer quelles sont les utilisations de la caféine dans la vie courante, via les usages qu’en font les industries alimentaire et pharmaceutique. Nous avons présenté la caféine et ses effets, puis son rôle dans les industries alimentaire et pharmaceutique, et enfin nous avons extrait de la caféine pour illustrer son intérêt.

En premier lieu, il nous fallait présenter cette substance qu’est la caféine, chimiquement et historiquement, pour introduire notre travail. Ensuite, il nous a fallu développer ses effets sur l’organisme humain, afin de mieux comprendre son mode d’action. Puis, après un tableau indicatif de la teneur en caféine de produits de consommation courante, nous avons tenté de répondre à la problématique concrètement, en montrant le rôle de la caféine dans l’industrie. Enfin, et à titre de partie pratique du TPE, nous avons réalisé l’extraction de la caféine présente dans le coca-cola, ce qui permet d’illustrer concrètement la réponse à notre problématique.

Les principales difficultés sont bien sûr les problèmes posés par le travail en groupe, même si cela représente également un avantage certain par rapport au travail personnel. Dans un groupe de deux personnes, il est toujours aisé de se mettre d’accord sur les points de désaccord, mais comme nous étions trois, en cas de « discorde » il y avait un groupe de deux qui se formait, et forcément l’avis du troisième était mis de côté. En revanche, le problème le plus déplaisant de ce TPE ( et sans doute celui que nous retiendrons le plus ) est la désorganisation totale dont les laboratoires ont plusieurs fois fait preuve pour le prêt de matériel. En effet, notre expérience d’extraction est très courte à réaliser, et il en va de même pour l’identification de la caféine que nous voulions au départ réaliser par chromatographie pour le TPE. Nous avons donc demandé de conserver la caféine que nous avions extraite pendant une séance pour la séance suivante. Mais la semaine suivante, surprise totale : plus de caféine. Il nous fallait donc recommencer l’expérience à son point de départ ; par conséquent nous avons noté dans le cahier de matériel le nécessaire à l’extraction et à la chromatographie. Or la semaine suivante rien n’avait été préparé. Nous avons donc noté encore une fois ce qu’il nous fallait dans le cahier, mais la séance qui suivait, il nous manquait encore du matériel. Puis, la dernière semaine après avoir encore une fois demandé le matériel au préalable, nous ne pouvions réaliser qu’une partie de notre chromatographie, en raison du manque de matériel. C’est par ailleurs la raison qui nous a poussée à abandonner ce type d’identification.

Notre travail a toutefois réussi à aboutir à un résultat relativement appréciable, bien que notre expérience ne se suffise pas à elle-même pour répondre concrètement à notre problématique. Cependant, nous nous sommes employés à rendre simple les points difficiles, à l’aide bien entendu d’un lexique, mais aussi de schémas, dessins ( le mérite sur ce point revient à Iulia ), photographies, diaporamas, ou encore une animation de la molécule de caféine et un site internet. Au final, notre TPE parvient à répondre au problème qu’il soulève.

Cette nouvelle façon de travailler permet d’en apprendre beaucoup sur soi-même, et montre nos facultés d’adaptation à un groupe, notre capacité à faire des recherches organisées, et à synthétiser les informations collectées… Il est également très formateur car il permet d’apprendre à s’organiser dans notre travail, et à présenter notre production oralement à un groupe de personnes. Cependant, il ne permet qu’une approche de la démarche scientifique, puisque, étant en classe de première, nous ne sommes pas formés à un travail scientifique pur. Il s’agit donc d’un exercice intéressant mais qui n’est pas une finalité en soi : il n’est que le prélude à un travail scientifique beaucoup plus pointu, comme une thèse…